Association

Association de Recherche et d’Etudes Historiques sur la Shoah en Val de Loire

Le 12 mai 2000, l’AREHSVAL est fondée par diverses personnalités travaillant de manière indépendante la question de la déportation des Juifs du Val de Loire, entre 1942 et 1944. L’association a notamment pour but de mieux connaître l’Histoire de la déportation, et d’assurer la transmission de la mémoire de cet événement.

L’association conduit un travail de recherches historiques pour restituer les noms des Juifs déportés d’Indre-et-Loire. Elle vise également à comprendre les mécanismes de la déportation dans le Val de Loire, la montée de l’antisémitisme, les modalités d’arrestation, les rafles, l’internement, puis la déportation des Juifs de la région.

L’association vise aussi à transmettre la mémoire de cet événement. A Tours, l’association propose notamment un circuit de la mémoire, intitulé « Les chemins de la Shoah à Tours : de la mise à l’écart au crime contre l’Humanité, quelques itinéraires familiers ». Plusieurs expositions ont également permis de rappeler l’histoire de cet événement. En 2002, une première exposition consacrée à la Shoah en Touraine est organisée à la Bibliothèque municipale de Tours. Des centaines de visiteurs y découvrent les internés du camp de La Lande, à Monts, et l’ampleur de l’implication de l’administration de Vichy dans les persécutions. En 2012, l’association présente une exposition à la Mairie de Tours, lors de laquelle sont lus les noms des 977 déportés Juifs d’Indre-et Loire, 70 ans après les grandes rafles de l’été 1942. Cette liste permet de comprendre l’ampleur de la déportation au niveau du département de l’Indre-et-Loire. En 2019, de nouveaux travaux conduisent à une nouvelle lecture, lors de laquelle sont lus les noms des 1 019 Juifs déportés d’Indre-et-Loire. Un hommage leur est ainsi rendu. Entre 2000 et 2019, plusieurs conférences sont également organisées, pour éclairer certains aspects de la déportation : Georges Bensoussan, Fabienne Regard, Annette Wieviorka, Katy Hazan ou Michaël Prazan, sont ainsi invités pour évoquer leurs travaux. L’association tente aussi d’œuvrer à la pose de plaques, pour inscrire la mémoire des Juifs déportés. A Tours, des plaques sont posées à l’école Mirabeau, au collège Michelet, et aux lycées Descartes et Paul-Louis Courrier. A Joué-lès-Tours, les noms des familles juives déportées sont inscrits sur une stèle du souvenir. A Blois, les noms des déportés juifs de la ville sont inscrits sur le monument aux morts, avec ceux des déportés résistants. A Lamotte-Beuvron, une plaque est inaugurée, en 2005, à la mémoire des enfants juifs internés au Sanatorium des Pins, et déportés à Auschwitz-Birkenau, sans retour. Enfin, l’association est particulièrement attentive à transmettre la mémoire de ces événements aux jeunes générations. Elle tente ainsi d’organiser un certain nombre de manifestations avec les établissements scolaires.

L’association vise aussi à rappeler que certaines personnes ont fait le choix de ne pas céder, de ne pas faire de compromissions. Grâce à ces Justes, 42 reconnus à ce jour en Indre-et-Loire, un grand nombre de Juifs a pu être sauvé.

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